Archives de catégorie : Édito du président

Ça suffit !

Share

Je ne peux plus retenir ma plume. Pourquoi ? Parce que les élus sont de plus en plus maltraités dans notre pays, et de manière inacceptable.

Il y a d’abord, comme vous le savez, une augmentation sensible des agressions physiques et verbales à leur encontre. Il y a quelque temps, l’un de nos collègues du SIVoM, élu de Tourrette-levens, a été violemment malmené par des maçons qu’il avait surpris en train de décharger illégalement des gravats.

Autre exemple : sur un réseau social Abadien, une habitante laissait penser, sans aucun fondement, que la mise en place d’un nouveau service de déplacement pourrait permettre un enrichissement frauduleux.

Autre raison de mon irritation : La mauvaise réputation dont l’opinion publique nous affuble injustement. Une illustration : Selon un sondage récent, 68 % des français pensent que les élus sont corrompus.  Ce sentiment n’est pas nouveau, mais il ne correspond pas à la réalité : sur plus de 500 000 élus en France, le nombre de condamnés pour corruption est infime, quelques cas par an.

Dans leur immense majorité, les élus sont des personnes dévouées et désintéressées, bénévoles ou quasi bénévoles.

Petit rappel :  les délégués titulaires et suppléants de notre SIVoM ne perçoivent aucune indemnité pour leur fonction.

Il est temps que tous les citoyens prennent conscience des enjeux : c’est l’avenir de la démocratie qui est menacé. La république ne pourra survivre sans l’engagement des élus locaux et nationaux. Ce dont les édiles ont besoin, c’est d’encouragement et de respect et non d’agression et de calomnie.

S’il est normal que l’action des responsables politiques puisse être critiquée, les violences physiques ou verbales sont par contre inadmissibles.  Elles sont d’ailleurs de plus en plus sévèrement réprimées par la loi.

Je vous informe à ce sujet que dans le cas où un délégué titulaire ou suppléant de notre SIVOM serait, dans le cadre ces fonctions, victime d’un acte sanctionné par la loi, une plainte serait immédiatement déposée auprès du procureur de la république.

J’espère que nous n’aurons jamais en arriver là.

Bien à vous,

Le président,

Denis Saretta